Selon une étude publiée en 2017 par RégionsJob, la personnalité est l’élément arrivant en tête dans les critères retenus par les recruteurs !
Longtemps déconsidérées par rapport aux compétences dites techniques, les softs skills ont pris peu à peu une certaine place dans les grilles d’évaluation des recruteurs. Ainsi, disposer d’un savoir-faire reconnu n’est plus l’unique condition pour plaire aux entreprises et aujourd’hui le savoir-être est de plus en plus recherché dans le monde du travail.
Pouvant être définies comme étant des compétences d’ordre comportemental, les softs skills sont devenues indispensables pour un collaborateur souhaitant se démarquer de ses collègues et évoluer professionnellement.
Vous êtes un candidat en recherche d’emploi ou déjà en poste et souhaitez tirer votre épingle du jeu ? Dans cet article, zoom sur les 3 compétences comportementales les plus appréciées par les entreprises !
Les qualités relationnelles arrivent en tête des soft skills les plus recherchées
Selon une étude du cabinet de conseil Robert Half datant de 2017, 25% des DRH souhaiteraient que les cadres de leur service améliorent en priorité leur communication !
Les compétences sociales regroupent l’ensemble des qualités permettant à un individu de créer des relations avec d’autres. On y trouve notamment les facultés à avoir une bonne expression orale, la facilité à établir de bons contacts humains et la capacité à rédiger des écrits clairs et pertinents. Savoir adapter son discours auprès des différents acteurs d’un projet ou d’une entreprise est également une composante essentielle de cette catégorie de soft skills.
Les meilleurs managers excellent dans la gestion des relations humaines. En effet, ils doivent faire preuve de pédagogie et montrer un sens aigu de la communication pour intéresser leurs équipes, les motiver mais aussi les faire adhérer à leurs projets.
Par ailleurs, la capacité à partager des informations de façon structurée et concise, est également très recherchée sur des fonctions de gestion de projets ou encore transversales. En effet, être en mesure d’entretenir de bons rapports avec les différents intervenants, permettra indéniablement une meilleure fluidité des échanges au sein du groupe de travail et donc une plus grande efficacité.
Vos compétences relationnelles vous serviront à vous adapter plus facilement aux différents contextes d’intervention et à vos différents interlocuteurs. De plus, savoir communiquer sur votre travail est indispensable pour valoriser vos réalisations personnelles et souligner la plus-value que vous apportez sur un dossier.
Dans un monde du travail de plus en plus tourné vers la collaboration et le partage d’idées, les qualités relationnelles revêtent une importance particulière, notamment lorsqu’il est question d’intégration au sein d’une nouvelle entreprise et de la qualité de votre onboarding. En outre, pour favoriser la réussite de ce dernier, vos qualités relationnelles représentent un atout non négligeable. Elles vous permettent de mettre en valeur vos compétences techniques, votre motivation mais aussi votre engagement personnel au sein de l’entreprise.
Le sens de l’efficacité : les recruteurs plébiscitent les profils capables de concrétiser leurs idées.
Selon une enquête d’Adecco, 69% des recruteurs estiment que les formations pour améliorer les soft skills font défaut !
Autre grande catégorie de soft skills qui vous permettra de vous mettre en avant et qui plaît aux recruteurs : le sens de l’efficacité. Attribut qui sera déterminant tout au long de votre carrière, il est nécessaire pour l’ensemble des métiers et la quasi-totalité des types de structure dans lesquels vous travaillerez.
Tout aussi essentiel que les compétences techniques, la capacité à aller au bout d’une mission ou d’un projet en les transformant en actes concrets est l’un des aspects présentant le plus d’intérêt dans une candidature. En effet, les recruteurs essaient de cerner votre efficacité en vous questionnant précisément sur vos réalisations : chiffre d’affaires, périmètre occupé, projets mis en place, résultats sur l’année, réussites probantes, difficultés rencontrées et solutions concrètes apportées, etc.
La notion d’efficacité fait partie d’un ensemble de soft skills favorisant une attitude perspicace et cartésienne recherchée notamment pour des postes de management et/ou à hautes responsabilités : sang-froid, gestion du stress, respect des délais et priorisation des tâches confiées, supervision d’équipe et fixation des objectifs, etc.
Ce sont des compétences particulièrement appréciées par les recruteurs dans la mesure où ils sont à la recherche de candidats pouvant maintenir un cap malgré les aléas du quotidien, et capables de gérer leurs missions, et ce même dans le cadre d’une situation critique induite par des facteurs extérieurs.
Les candidats doivent être en mesure de faire preuve de pragmatisme : prendre en compte les réalités du terrain, apporter un jugement pertinent sur une situation, appliquer une décision via une série de mesures concrètes. On ne compte plus le nombre de projets qui ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs à cause de décisions non adaptées ou mal appliquées, et qui entraînent des coûts pharamineux aux entreprises. Aussi, plus que jamais, les recruteurs plébiscitent l’efficacité au travail.
Aujourd’hui, posséder les bonnes compétences techniques ne suffit plus à satisfaire les exigences des postes proposés, il faut pouvoir conduire son activité indépendamment des interlocuteurs, des situations, des conditions imposées et présenter des soft skills nécessaires à son développement.
La créativité est recherchée par les entreprises souhaitant se différencier et innover davantage.
Selon une enquête intitulée « Future of Jobs » du World Economic Forum, la résolution de problèmes complexes et la créativité seront des capacités jugées comme étant essentielles d’ici 2020 !
Enfin, la dernière catégorie de soft skills particulièrement appréciée par les recruteurs tourne autour de la créativité et de la prise d’initiatives. Être force de proposition consiste, pour vous, à sortir de votre zone de confort, de prendre des risques, et de porter des idées riches en potentiels pour l’entreprise.
Dans la réalité du terrain, cela peut consister à proposer des produits ou des projets innovants, en définir les caractéristiques, identifier les axes d’amélioration, et concevoir des solutions permettant leur amélioration. Les anglo-saxons parlent souvent de personnes capables de penser « en dehors de la boîte » (to think outside the box). Ce sont des individus visionnaires, qui, à la différence des profils dits « d’exécutants », sont attachés à avoir une certaine autonomie et marge de manœuvre pour mener à bien leurs idées. Les recruteurs peuvent être intéressés par ce genre de profils pour certains métiers exposés à une forte concurrence entre entreprises, mais cela peut également entrainer quelques craintes si la personne n’est pas capable de poursuivre l’objectif principal.
Par ailleurs la question portant sur la possibilité ou non d’acquérir cette compétence est délicate, certains avançant l’idée qu’il s’agirait d’une faculté acquise très tôt dans le développement d’une personne, voire innée ! Cependant la communauté d’experts est d’accord pour affirmer qu’une telle créativité nécessite une connaissance pointue d’un domaine d’activité ou d’une technologie particulière, aspect que vous pouvez développer tout au long de votre carrière.
Les softs skills sont indispensables pour plaire aux recruteurs : motivation, volonté d’aller plus loin que la fiche de poste ou encore capacité à travailler en groupe font partie des nouveaux critères de sélection des candidatures mis en place. Les entreprises recherchent donc des potentiels capables d’interagir avec le monde extérieur présentant des qualités comportementales certaines en plus de leur savoir-faire !
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