Connaissez-vous les “soft skills” ? De plus en plus courantes sur les CV et dans les processus de recrutement, ces compétences douces recouvrent de vastes domaines. Elles désignent des qualités comportementales qui privilégient le savoir-être. Les soft skills font souvent la différence entre des candidats aux compétences techniques équivalentes. Voici la liste complète des compétences douces à valoriser en 2022.
Qu’est-ce qu’une “soft skill” ?
Le terme est à la mode, mais beaucoup de candidats (et de recruteurs !) en ignorent le sens. La traduction littérale est “compétence douce”, mais on trouve aussi les termes de compétences comportementales, transversales, cognitives, personnelles… Autrefois, on parlait aussi de “savoir-être” en opposition aux savoir-faire. Ces derniers sont appelés hard skills ou compétences techniques
Les soft skills sont donc des compétences relatives à la manière de se comporter ou d’agir. Elles sont le plus souvent transposables et réutilisables : c’est en cela qu’elles intéressent les recruteurs, car elles prouvent la capacité du futur employé à évoluer sur différentes missions, postes, voire métiers.
“93 % des employeurs considèrent les soft skills comme des facteurs essentiels dans leur décision d’embauche. (source : Wonderlic – 2016).”
Certaines soft skills sont innées, car chacun d’entre nous avons des prédispositions à l’empathie, à l’écoute ou à l’organisation. Mais la plupart des compétences douces peuvent aussi être apprises ou renforcées. Elles regroupent en fait à la fois :
- des traits de personnalité, le plus souvent innés et stables, comme la curiosité ou l’aisance relationnelle ;
- des capacités émotionnelles, comme l’optimisme ou l’enthousiasme ;
- des compétences qui s’acquièrent ou se développent, comme la créativité, la concentration, l’organisation…
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Leur point commun est une grande transversalité, contrairement aux hard skills qui sont le plus souvent pointues, techniques et spécialisées. C’est pourquoi les deux volets sont souvent plébiscités par les recruteurs : une personne techniquement compétente n’est pas forcément la plus pédagogue ou la plus qualifiée pour motiver une équipe !
À la croisée des soft et des hard skills, les mad skills sont des compétences comportementales que vous développez en dehors du contexte professionnel. Il s’agit par exemple de la pratique du théâtre qui vous donne une belle aisance à la prise de parole en public. Si vous postulez pour un poste de responsable d’équipe alors que vous n’avez pas d’expérience professionnelle de manager, vous pouvez ainsi valoriser la présidence d’une association dans laquelle vous gérez des projets, résolvez des conflits et faites preuve de leadership.
D’ailleurs, sur ce thème, nous vous recommandons le référentiel de compétences développé par nos partenaires de Yuzu afin d’identifier les soft-skills prioritaires pour plus de 11.000 professions. Que vous soyez recruteur à la recherche du candidat idéal ou candidat souhaitant se perfectionner, cet outil vous permettra de mieux prioriser les compétences comportementales !
Les softs skills comportementales
Elles concernent tout ce qui relève de la capacité à agir et à prendre des décisions, en favorisant la résolution de problèmes plus ou moins complexes. Cet objectif demande à la fois de l’autonomie et un sens des responsabilités, mais aussi une grande capacité d’adaptation. Cette dernière permet à la personne d’agir et surtout de réagir face à un problème, à une personne ou à un changement d’environnement.
Sa réaction dépend aussi de sa manière de gérer le stress. Agir et prendre des décisions demande aussi de savoir s’organiser, soi et les ressources dont on dispose (humaines, financières, matérielles).
Ces compétences comportementales permettent de s’ouvrir à de nouveaux défis et d’évoluer dans ses missions en osant sortir des sentiers battus.
Les principales soft skills comportementales sont les suivants :
- 1 – la capacité à s’organiser ;
- 2 – l’adaptabilité ;
- 3 – l’autonomie ;
- 4 – le sens des responsabilités ;
- 5 – la discipline et l’auto-discipline ;
- 6 – la gestion du stress ;
- 7 – l’audace ;
- 8 – l’esprit d’initiative ;
- 9 – la gestion du temps.
Les soft skills relationnelles
Ces compétences relèvent des relations interpersonnelles, pour les employés appelés à travailler en équipe, mais pas seulement. Il s’agit aussi de jauger la façon dont la personne interagit avec ses collègues, sa hiérarchie, les clients, les fournisseurs, les usagers… Avoir un bon contact est une chose, savoir communiquer et se faire comprendre en est une autre !
Les compétences relationnelles demandent de la confiance en soi pour mobiliser les ressources nécessaires, mais aussi de l’empathie pour savoir écouter l’autre et tenir compte de son feedback. L’intelligence émotionnelle est une compétence très recherchée, car elle favorise un certain optimisme souvent communicatif.
On trouve aussi dans ces soft skills tout ce qui relève du travail en équipe, que l’on soit collaborateur ou manager : la négociation, la résolution de conflits, la capacité à motiver…
Les principales soft skills relationnelles sont :
- 10 – la communication ;
- 11 – l’esprit d’équipe ou de coopération ;
- 12 – l’intelligence émotionnelle, parfois appelée empathie ;
- 13 – la négociation ;
- 14 – la capacité à déléguer ;
- 15- la tolérance ;
- 16 – la confiance en soi ;
- 17 – la résolution de conflits et la médiation ;
- 18 – le leadership ou capacité à motiver ;
- 19 – la capacité à créer et entretenir un réseau.
Les soft skills cognitives
Ce dernier groupe de compétences sont plus personnelles, voire intimes, et relatives à la pensée et à la manière dont la personne apprend, d’elle-même et de son environnement. La mémoire et la capacité de concentration sont des compétences qui se travaillent et s’entretiennent, tout comme la créativité et l’esprit de synthèse.
Les recruteurs apprécient aussi les compétences liées à l’esprit critique, à la capacité de se remettre en question pour apprendre et évoluer ou prendre du recul sur soi et ses missions. Faire preuve d’une grande curiosité intellectuelle et de persévérance va aussi dans ce sens : les collaborateurs peuvent ainsi développer des compétences nouvelles et s’adapter à l’évolution de l’entreprise plus facilement.
On retrouve dans les soft skills cognitives :
- 20 – la mémoire ;
- 21 – l’attention et la concentration ;
- 22 – l’esprit critique ;
- 23 – la créativité ;
- 24 – la capacité à se remettre en question et à rebondir (résilience)
- 25 – la persévérance ;
- 26 – la capacité de synthèse ;
- 27 – la curiosité intellectuelle.
Les soft skills ne sont pas des compétences nouvelles dans le monde du recrutement, mais elles évoluent constamment pour s’adapter aux nouvelles conditions de travail. S’il est important de connaître les compétences douces que vous possédez, il faut aussi les personnaliser et être capable de les “prouver” par le biais d’expériences ou de résultats.
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parfait ,, c’est très clair
Merci pour ce partage. Chacun doit mettre ses compétences en avant. Nous avons des points forts et des points à faire évoluer.
J’ai de suite mis mon CV à jour.
Bonjour,
J’ai lu avec attention votre développement des différentes sortes de Soft Skills, et le plus pertinents que je dois développer la dimension cognitive.
Le savoir – faire ne fait pas tout de nos jours ou le monde est de plus en plus porté vers le service à la personne , d’où les soft skills dans toutes leur dimensions.
Merci pour ce développement
Très enrichissant