Les 18 soft skills plébiscités par les recruteurs

Les “soft skills” réfèrent aux qualités personnelles d’une personne. Liées aux valeurs humaines, elles sont de plus en plus recherchées par les recruteurs puisqu’elles permettent d’avoir une idée sur le comportement d’un candidat avec autrui au sein de l’entreprise.

Par opposition, les « hard skills » sont des compétences mesurables et techniques, requises pour occuper un poste en particulier, et acquises par une personne durant son parcours académique ou professionnel. Ces compétences peuvent être démontrées par des diplômes ou des certificats.

Selon une récente enquête Monster, 44% des entreprises interrogées considèrent les soft skills comme déterminantes dans le recrutement. Tout candidat doit ainsi faire le point sur ses softs skills afin de ne pas omettre d’en indiquer sur son CV.

Dans cet article, voyons ensemble quels sont les 18 soft skills les plus recherchés par les employeurs.

Les soft skills liés aux compétences sociales et relationnelles

1. L’empathie

La capacité de se mettre à la place des autres est une qualité primordiale dans certains milieux professionnels. La capacité à faire preuve d’empathie face à son interlocuteur montre que son opinion est respectée. Une personne empatique reconnaît les sentiments de l’autre sans jugement.

2. L’écoute

Qui dit bonne écoute, dit communication ciblée et donc efficience., et qui dit bonne communication, dit efficacité. Une bonne écoute permet de comprendre les besoins des clients pour ainsi leur proposer l’offre la plus adaptée. On parle même d’écoute active, une technique qui consiste à saisir chaque détail du message, verbal ou non, de la personne qui communique avec vous.

3. La force de persuasion

Avoir la capacité de persuader est une bonne qualité. Elle permet d’obtenir ce que l’on veut de n’importe qui afin d’atteindre ses objectifs.

Certains métiers notamment les commerciaux sont capables de persuader leurs interlocuteurs pour faire passer leurs idées, leurs points de vue ou encore changer les décisions de ceux qui les entourent.

4. La flexibilité

La flexibilité est cette capacité à s’adapter face à des situations différentes voire complexes. Dans un environnement de plus en plus instable, être flexible permet d’analyser une situation d’un autre point de vue et de s’y accommoder rapidement et efficacement.

5. Savoir communiquer

La communication permet de faire passer le message que l’on souhaite ou des informations importantes en faisant preuve de précision, de concision et de clarté. L’intelligence émotionnelle est une des compétences qui favorise le mieux la communication au sein d’une équipe. Associée à l’écoute active, elle permet de comprendre son interlocuteur, sa manière de travailler, ses émotions. Les relations de travail sont ainsi facilitées quand la communication est bien établie et fluide.

6. La patience

La patience est la capacité à prendre du recul par rapport à une situation pour l’évaluer. Il s’agit de faire preuve de souplesse lors d’une prise de décision et reconnaître la nécessité d’attendre. Être patient évite de forcer certaines choses et permet au contraire d’accepter un retard.

Le quotidien anglais Financial Times s’est intéressé à la patience en analysant “pourquoi la patience est une vertu dans le milieu professionnel”. L’auteur explique que consacrer du temps à la réflexion est nécessaire pour évaluer les stratégies possibles et choisir la meilleure.

Les soft skills liés aux compétences personnelles

7. La motivation, le carburant de la performance

La motivation est ce qui nous pousse à atteindre nos objectifs, à aller de l’avant pour donner le meilleur de soi.

Daniel Goleman, l’auteur de plusieurs ouvrages fondamentaux sur l’intelligence émotionnelle, a identifié quatre éléments qui composent la motivation :

• La volonté personnelle de réussir, le désir de s’améliorer ou de satisfaire à certaines normes
• L’engagement envers des objectifs personnels ou organisationnels ;
• L’initiative, qu’il définit comme « la volonté d’agir sur les opportunités » ; et
• L’optimisme, soit la capacité à poursuivre ses objectifs malgré les échecs.

Selon une récente enquête APEC, 67% des cadres désirant changer de travail souhaitent relever un nouveau challenge.

La motivation est souvent le premier critère cité par les entreprises

Peut-on réellement parler de compétence quand on parle de motivation ? Quoi qu’il en soit, cette qualité est souvent la première citée lorsque les employeurs parlent de soft skills, encore aujourd’hui. Son évaluation est cependant complexe.

En effet, même avec une bonne stratégie de questionnement en entretien, il est impossible d’être certain à 100% qu’un candidat soit motivé pour le poste. Par conséquent, il est nécessaire de soigner son évaluation de la motivation en entretien. Une des méthodes peut consister à demander au candidat d’expliciter son projet professionnel, ce qu’il cherche précisément, bien avant de parler du poste. Ainsi, le candidat pourra moins orienter son discours en fonction des détails du poste, et rendre plus authentiques ses critères de motivation.

8. L’adaptation au changement

37% des cadres pensent que l’adaptation au changement est une des compétences les plus importantes à avoir dans son travail.

À l’image de la société, les entreprises changent et attendent de leurs candidats une bonne capacité d’adaptation

Certaines sociétés optent pour la stratégie des « petits pas », c’est-à-dire de conduire les changements au fur et à mesure. Cela évite donc de mener de grands projets, afin d’empêcher de trop grandes ruptures. En revanche, cela implique que le changement soit perpétuel. Les futurs candidats seront donc attendus au tournant : ils devront savoir rebondir à chaque changement.

Découvrez les outils existants, ceux à venir, et les formidables opportunités qu’ils proposent à ceux qui sauront les utiliser.

Une question persiste cependant : qu’entend-on par « s’adapter au changement » ?

Chaque employeur peut avoir sa propre définition, mais plusieurs qualités reviennent dans les discours. La capacité à apprendre est souvent la première citée, notamment pour les métiers constamment en évolution. D’autres qualités autour de la personnalité sont également incluses dans ce spectre. En effet, le changement suscite généralement des émotions négatives et de la résistance, car souvent inconfortable à plusieurs niveaux. Par conséquent, la capacité à se remettre en question, ou l’appétence pour la nouveauté peut être attendue, car souvent associée à une moindre résistance au changement.

9. Être force de proposition

27% des cadres estiment que la capacité d’initiative fait partie des compétences les plus importantes à avoir.

Remettre en question les modèles existants ne suffit pas : il faut savoir promouvoir ses idées.

Innover, encore innover, et toujours innover : c’est le credo de beaucoup d’entreprises. Cependant, l’innovation n’est pas réservée qu’à des entreprises « high-tech » ou au département développement d’une entreprise. Tout le monde peut innover, sur des choses très simples, et notamment dans l’organisation. Les entreprises sont souvent à la recherche de candidats pouvant remettre en cause le statu quo, ou qui pensent simplement différemment. Ainsi, les recruteurs doivent parfois jouer à l’équilibriste pour trouver le meilleur compromis. En 2022, les profils qui feront la différence seront ceux capables de « dompter » leur force de proposition. Autrement dit, les candidats doivent être en capacité de promouvoir leurs idées, pour obtenir l’adhésion des décisionnaires, en plus de remettre en cause ce qui est établi.

De son côté, l’entreprise se doit d’encourager et de valoriser la prise d’initiatives pour inciter ses employés à agir de la sorte.

10. L’autonomie

L’autonomie est cette capacité à pouvoir se gérer et à se donner les moyens d’atteindre un objectif. Être autonome est une qualité essentielle pour avancer et apprendre plus rapidement. Pour un manager, avoir une équipe rapidement autonome est un gain de temps non indéniable.

11. La créativité

Être créatif nous permet de générer des idées nouvelles en faisant preuve de curiosité. Les entreprises accordent beaucoup d’importance à la créativité. LinkedIn a mené une étude sur plusieurs centaines de milliers d’annonces d’emploi pour observer ce qui intéresse les entreprises en priorité. Selon les résultats de l’étude, la créativité est le soft-skill le plus recherché en 2020.

12. La gestion du stress

Dans un environnement où il y a des missions imprévues, des cas d’urgence, des objectifs à atteindre et des deadlines de plus en plus courtes, un stress peut apparaître. Dans de telles situations, savoir gérer son stress est une force.

Certaines entreprises demandent aux candidats de savoir gérer leur stress sur leurs offres d’emploi, par exemple, d’avoir la capacité de parler en public sans être submergé par ses émotions.

Les soft skills liées aux compétences méthodologiques

13. L’organisation

Selon le 18ᵉ baromètre Cadremploi Ifop, 33% des cadres estiment que la capacité d’organisation fait partie des compétences les plus importantes à avoir.

À l’instar de la motivation, la capacité à s’organiser est également un classique qui revient souvent, et pour cause, même chez certains profils rares, on ne la retrouve pas toujours. C’est également une compétence qui doit être présente chez tout le monde : si une personne n’est pas organisée, alors c’est toute une équipe qui peut être pénalisée dans son travail.

Dans l’organisation, on retrouve certaines capacités spécifiques, et notamment la capacité à prévoir le temps de son travail. S’organiser, c’est aussi savoir dire non aux personnes qui perturbent sans le vouloir ce que l’on prévoit de faire chaque jour.

14. Savoir analyser des données

Un grand nombre d’emplois est aujourd’hui tourné vers l’analyse de données, surtout dans les métiers du marketing, de la communication, du commerce ou encore des nouvelles technologies. Savoir analyser des données permet de savoir si la stratégie actuelle apporte les résultats escomptés.

15. Aptitude à gérer des projets

Certains métiers exigent de savoir gérer des projets de A à Z. Avoir des compétences en gestion de projet démontre une certaine polyvalence.

La gestion de projet est une mise en pratique des connaissances, des compétences et des techniques aux activités d’un projet, afin de satisfaire ses exigences et réaliser les bénéfices attendus.

16. Capacité à améliorer les processus internes

Un processus interne est une combinaison de tâches connexes exécutées par une personne ou un groupe de personnes au sein de l’entreprise. Ces processus sont utilisés pour atteindre les objectifs commerciaux. Savoir rendre les choses plus efficaces et améliorer les processus est un soft skill qui permet d’optimiser la productivité d’une entreprise.

17. Savoir utiliser un logiciel ou outil précis

Chaque métier a sa spécificité et ses propres logiciels. Dans le digital, la comptabilité ou les ressources humaines notamment, la maîtrise de certains outils est nécessaire voire fondamentale pour pouvoir travailler de manière efficiente.

18. La négociation

La négociation commerciale est une démarche de communication ayant pour finalité un accord commercial. Savoir négocier est une compétence importante dans le secteur de la vente notamment.

En conclusion, les soft skills resteront les clés incontestables pour réussir son parcours professionnel. Aujourd’hui, les compétences techniques changent régulièrement et de nouveaux métiers font leur apparition tandis que d’autres disparaissent. Avec l’évolution du marché du travail, les candidats doivent être de plus en plus polyvalents et flexibles face à tous ces changements. C’est là que les Mad skills interviennent.

Les Mad Skills permettent de mettre en avant des traits de personnalité et de valoriser une candidature pour se démarquer des autres. Ce terme traduit par “compétences folles” renvoient aux compétences exceptionnelles voire originales d’un candidat : activité créative, voyage atypique, etc.

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