Dans cet article, on parlera écologie… au bureau ! Car si l’écologie fait déjà partie de votre quotidien à la maison, les gestes écologiques sont aussi importants au bureau, notamment. On a peut-être tendance à l’oublier, mais l’écologie au travail est d’autant plus essentielle que le gaspillage et les consommations énergétiques y sont nombreux. Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), 120 à 140kg de déchets par année sont causés par un employé venant du secteur tertiaire (comprenant ¾ de papiers).
En moyenne, 150 à 200g d’aliments seraient gaspillés « par repas en restauration collective ». Aussi, « la part des équipements informatiques dans la consommation d’électricité d’une entreprise de bureau » représenterait 21%, sachant que « Les 2/3 de ces consommations se produisent en période d’inactivité », selon l’ADEME. 12 Mt de CO2 seraient émis à cause des déplacements reliés aux « activités de bureau ».
« Informatique, chauffage, climatisation, déplacements…, tous ces aspects de la vie de bureau laissent une empreinte environnementale : consommation d’énergie et de matières premières, production de déchets, de polluants, de gaz à effet de serre. Nous pouvons agir à titre individuel ou participer avec l’entreprise, l’administration ou la collectivité dont nous faisons partie. Nous pouvons proposer des pistes d’actions, les mettre en place et les appliquer pour améliorer notre vie de tous les jours au travail et réduire ses impacts sur l’environnement. » – Source
Toujours selon l’ADEME, 13 millions de Français travailleraient dans des bureaux. Cela représenterait « 46% de la population active ». On passerait chaque année environ 200 jours au bureau. Il est donc primordial d’inclure des comportements écologiques au travail. On vous donne quelques solutions dans cet article !
1. Pour favoriser l’écologie au bureau, limitez le gaspillage électrique et électronique
« Les activités de bureau passent forcément par l’utilisation d’ordinateurs, de téléphones, ou d’imprimantes. Ces équipements ont des impacts environnementaux pendant toute leur durée de vie : consommation d’électricité et de matières premières, production de déchets… » – Source gouvernementale
Réduisez le gaspillage d’énergie via vos équipements de travail pour être écolo au bureau !
Tout d’abord, limiter le gaspillage électrique ou électronique passe par une utilisation économe et intelligente de ses outils de travail. Veillez donc, par exemple, à régler ces outils sur le mode « économie d’énergie ». L’ADEME note que les tablettes sont « configurées pour passer en veille très rapidement afin d’assurer le plus d’autonomie possible ». Mettez également votre ordinateur en veille lors d’une brève absence. Éteignez-le si vous dépassez une heure sans activité. Vous pouvez utiliser les systèmes « coupe-veille » détectant les appareils en veille et coupant directement l’alimentation électrique.
Ebook : Comment créer une marque employeur attractive ?
Si vous souhaitez réussir à attirer les talents dont vous avez besoin, il vous faut réveiller le marketeur qui sommeille en vous. Prêt ?
On peut économiser ainsi, selon l’ADEME, jusqu’à 11% d’électricité. D’autre part, supprimez les économiseurs d’écran animés qui empêcheraient la mise en veille de votre ordinateur et n’économiseraient pas non plus l’électricité. Réglez la luminosité : vous économiserez de l’énergie tout en conservant un confort des yeux.
Notez que les économiseurs d’écran disposant de graphismes SD « sollicitent énormément la carte graphique de l’ordinateur et peuvent consommer autant, sinon plus, que le mode actif » (source ADEME). De même, supprimez les onglets ou programmes ouverts inutilement. Retirez certaines fonctions comme le Bluetooth sur votre tablette/téléphone si vous n’en avez pas besoin (même chose pour les fonctions Wi-Fi, GPS).
En outre, on notera qu’il existe des équipements consommant moins d’énergie que d’autres : « un ordinateur portable consomme 50 à 80% de moins qu’un ordinateur fixe et une tablette encore moins ». Selon l’ADEME, plus l’écran est important (grand), plus il y a d’énergie consommée.
Pensez aussi aux appareils comme les imprimantes, les photocopieurs qui consomment également, même sans être sollicités. Vous pouvez utiliser un appareil multifonction (photocopieur, imprimante, scanner) qui consommerait « jusqu’à 50% de moins que les 3 appareils qu’il remplace ». Pensez aussi à partager un copieur/une imprimante avec vos collègues pour limiter la consommation d’électricité.
Utilisez vos outils de travail intelligemment (ordinateurs, tablettes…). Notez que si vous prolongez la durée de vie de vos outils bureautiques, vous diminuez leur impact environnemental. Selon l’ADEME, le fait de passer de « 2 à 4 ans d’usage pour une tablette ou un ordinateur améliore de 50% son bilan environnemental. »
2. Limitez le gaspillage au travail dans une logique de moindre déchet et de tri au bureau
« Ces moments clés [la pause café ou la pause cigarette] de la vie en entreprise sont, accessoirement, très polluants : à chaque café son gobelet en plastique jetable » – Article Les Echos START
L’écologie au bureau, c’est favoriser l’économie du déchet, éviter de jeter et… trier !
N’oubliez pas que vous pouvez éviter de manière très simple d’accumuler les déchets, et ce peu importe leur matière. Pendant votre pause café, plutôt que d’opter pour un gobelet en plastique jetable, préférez un mug. De même pour les capsules jetables. Un article Les Echos START rapportait que « le mieux, c’est d’échanger sa machine à café classique pour une cafetière à piston dont on peut recycler le marc de café ».
Par rapport à la cigarette, qu’il est coutume d’allumer en même temps que l’on fait couler son café, il faudra éviter de jeter les mégots par terre. Un mégot est très polluant : optez pour des cendriers à mettre en évidence. De même, pour éviter la vaisselle en plastique, ce même article rappelle qu’une astuce serait déjà en place dans plusieurs entreprises : la présence d’une boîte à repas. Ainsi, « Lorsque l’on va chercher son plat à emporter au resto du coin, on demande à ce que les sushis […] soient servis directement dans sa ‘‘lunchbox’’. Et on engloutit le tout avec des couverts réutilisables. »
Quant à la question du gaspillage alimentaire, que faire pour l’éviter ? D’abord, adaptez les portions de nourriture selon votre faim. Cela peut être facilité par la proposition aux usagers de différentes tailles d’assiettes. Si l’on a tendance à prendre souvent du pain et ne pas le manger, n’en prenez pas si vous n’êtes pas sûr de le consommer. L’ADEME conseille aussi de partager ou d’emporter ce qui n’a pas été consommé, ainsi que de séparer les emballages des déchets de type organiques à la fin du repas afin de rendre le tri plus facile.
Sur l’utilisation du papier, sachant qu’elle coûte en énergie, en eau et en arbres, commençons par imprimer recto verso puis par acheter, comme le souligne l’article des Echos, des « ramettes de papier recyclé ». De même, « On peut aussi utiliser les outils printwhatyoulike et greenprint, qui permettent de choisir précisément les zones que l’on souhaite imprimer en évacuant la publicité ».
Attention toutefois sur la question de l’impression, rappelle l’article en reprenant les termes de Pauline Debrabandere de Zero Waste France : « […] S’il s’agit d’un document d’archives que vous ne modifierez pas, mais que vous consulterez régulièrement, l’imprimer est une bonne solution, car le stockage numérique sur les serveurs est également très énergivore. Mais si vous ne le réutilisez pas, mieux vaut […] le consulter en ligne ».
Triez vos papiers au bureau. Vous pouvez installer une poubelle uniquement dédiée aux cartons et papiers à proximité de l’imprimante et de votre poste de travail. Veillez à respecter les instructions relatives au tri dans l’entreprise et à mettre les grands emballages en carton au sein du conteneur adapté.
3. Gardez le contrôle sur votre usage d’Internet pour être écologique au travail
Inclure l’utilisation d’Internet dans une démarche écologique au bureau
Et oui… Internet n’est pas exempt de pollution ! L’ADEME rapporte que 25% des émissions de gaz à effet de serre émises par le numérique seraient dues aux Datacenters. Pour réduire la consommation, commencez par classer vos mails et éliminer vos spams. N’accumulez pas les destinataires : adaptez régulièrement vos listes et évitez de trop utiliser la fonction « répondre à tous » quand vous répondez à un envoi groupé.
Privilégiez des pièces jointes peu lourdes, mais bien faites (fichiers compressés, etc.) ou remplacez les pièces jointes par un lien hypertexte, par exemple. Vous pouvez, pour les documents trop lourds, les joindre aux dossiers de partage liés à votre société. Triez vos mails, organisez-les : rendez vos recherches plus simples et videz de manière régulière votre boîte mail, le cache de votre navigateur, l’historique du navigateur et les cookies.
Lorsque vous faites une recherche sur Internet, soyez le plus précis possible via des mots-clés stratégiques et pertinents. Fermez, encore une fois, les onglets inutiles. Attention également aux « animations flash sur les pages consultées […] gourmandes en énergie », selon l’ADEME (mais des logiciels pourraient les bloquer). Triez toutes les données inutiles et encombrantes, nettoyez fréquemment le dossier « téléchargements » du système d’exploitation.
4. Adoptez de bonnes pratiques quotidiennes dans une démarche écologique au bureau…
L’écologie au bureau : quelques bonnes pratiques à mettre en place
Pour pouvoir faciliter l’écologie au travail, aménagez votre espace de travail de manière intelligente en faisant attention aux équipements qui consomment de l’énergie. Réduisez ou coupez l’éclairage quand celui-ci n’est plus nécessaire. Faites également attention au chauffage ou à la climatisation (avant d’aérer un espace, éteignez le radiateur, en cas de forte chaleur, optez pour des ventilateurs plutôt que la climatisation : ils sont souvent suffisants et moins consommateurs en énergie…).
Il faut aussi prendre garde à l’utilisation de l’eau, d’autant que l’ADEME rapportait qu’une « entreprise d’une centaine de personnes consomme 2 000 à 5 000 m3 d’eau par an. » Exploitez les économiseurs d’eau pour les toilettes, alertez quant aux fuites repérées au service d’entretien, évitez de jeter des produits néfastes (toxiques) aux toilettes, dans les lavabos… Bref, adoptez autant de bonnes pratiques que possible pour être écolo au travail !
5. … Ou ne soyez pas « au bureau » !
« Les solutions de télétravail et de travail collaboratif permettent de limiter les déplacements. » – Article consoGlobe
Écologie et télétravail : un duo gagnant ?
Sinon, vous pouvez tout aussi bien rester chez vous, ou travailler ailleurs que sur votre lieu traditionnel de travail : cela s’appelle le télétravail. Non seulement ce dernier serait bénéfique sur le plan social (avec des salariés qui seraient moins stressés), mais il le serait également sur le plan économique (économie en matière de transports, économie d’entretien du lieu de travail avec le chauffage, etc.), sur le plan de la productivité (en augmentation) et sur le plan écologique.
C’est précisément ce qu’explique un article consoGlobe : « En France, un employé parcourt, sur le trajet domicile-travail, en moyenne 26km. Or, si les salariés ne travaillaient ne serait-ce que 2 jours par semaine à leur domicile, cela induirait un gain direct de plus de 800kg de CO2 par personne et par an. […] »
Pour insérer l’écologie au travail, nous vous proposons ainsi 5 solutions. Parmi elles : économiser la consommation d’électricité (ou la consommation électronique), limiter le gaspillage, également, en matière de nourriture, de papier, etc. Il est important en ce sens que votre entreprise ait adopté certaines bonnes pratiques (en faisant attention à la consommation d’eau, de chauffage, de café…). Attention également à l’usage Internet. Car ce dernier aussi, consomme énormément : gardez donc le contrôle sur l’usage que vous en faites. Vous pouvez aussi privilégier le télétravail pour limiter les déplacements et être plus épanoui/productif au travail !
Guide pratique : Comment réussir l’Onboarding digital ?
La période d’intégration est une phase clé qu’il convient de soigner. Voici quelques points d’attention et outils appropriés.
Très instructif, merci