Conseils Recrutement

Recrutement : coût ou profit, c’est vous qui choisissez !

Le coût d’un recrutement raté n’est jamais inférieur à 45 000 euros. C’est l’avis de tous les experts sur la…

5 min

Le coût d’un recrutement raté n’est jamais inférieur à 45 000 euros. C’est l’avis de tous les experts sur la question. Or, en optimisant votre processus de recrutement, ce tarif peut non seulement être réduit, mais également converti en investissement. Chez Cegid Digitalrecruiters, nous en sommes intimement convaincus : le recrutement est un enjeu business. Peu optimisé, il représente un coût important, bien réalisé, il est un formidable gisement de profitabilité. Voici pourquoi.

Bien souvent, pour évaluer le coût d’un recrutement, l’analyse se limite aux coûts de sourcing (cabinet ou sites emploi par exemple). Cette méthode est cependant insuffisante. Car, comme le précise Philippe Legrand, directeur d’établissement chez Manpower France, le recrutement implique des « coûts visibles et des coûts invisibles ».

Le recrutement, une source de coûts bien réelle

Plusieurs postes de dépense entrent dans le calcul du coût du recrutement. Ce sont notamment :

  • Le coût du recrutement de la personne (et aussi celui de son remplaçant)
  • Le coût de la prestation recrutement s’il s’agit d’un RPO (Recruitment Process Outsourcing)
  • Le coût des annonces passées pour le recrutement
  • Le coût des primes de cooptation
  • Le coût des assessments, des tests passés, des vérifications de CV, etc.
  • Le coût du temps passé avec le département RH et les opérationnels concernés
  • Les coûts administratifs RH
  • Les frais de déplacement des candidats, de déménagement de l’élu et enfin ses frais d’intégration
  • Le salaire, les avantages etles frais de maintien de la personne en place
  • Etc.

Comme vous le voyez, la note peut être plutôt salée ! Et si le recrutement est raté, c’est-à-dire que le CDI est rompu dans les 12 mois suivant l’entrée à l’essai du collaborateur, c’est encore plus cher ! En effet, un recrutement raté entraîne des coûts supplémentaires liés à :

  • une désorganisation de vos services
  • des charges (indemnités, voire honoraires d’avocat)
  • une baisse de productivité de votre équipe avec incidence sur votre chiffre d’affaires…

Et bien entendu, il vous faudra à nouveau recruter… Au final, le coût du recrutement raté est estimé à 50 000 euros (chiffres de l’INSEE en 2012), ou à 100 000 euros pour les cadres supérieurs. Il représenterait 3,2 % de la masse salariale totale des entreprises (source : étude Mozart Consulting sur le taux d’échec du processus d’embauche). Dur quand on sait que 1 CDI sur 7 n’est pas confirmé à l’issue de sa période d’essai. Certains analystes, comme le docteur Bradfort Smart dans son étude « Topgranding » vont plus loin, estimant que le recrutement d’un mauvais manager coûte entre 15 et 27 fois son salaire de base.

Passer de la dépense au profit : entrez dans un cercle vertueux

Objectif : envisager le recrutement comme un des leviers de la profitabilité de votre entreprise.

Il n’est de richesses que d’hommes

Le capital n° 1 de l’entreprise est constitué de ses ressources humaines. Transformer le recrutement en investissement permet d’exploiter ce capital, de produire de la valeur ajoutée et de réaliser du profit.

Comment ? D’abord en cherchant à déterminer la valeur ajoutée d’un bon recrutement par le calcul du ROI. Le livre blanc de Digital Recruiters vous donne des pistes à considérer pour ce calcul : gain de productivité des équipes RH, réduction du cycle de recrutement, réduction du turn-over, coût investi dans les médias pour la publication des annonces, honoraires versés aux cabinets de RPO.

Le recrutement, une source de profitabilité pour l’entreprise

Sur la base du ROI et de la méthode Six Sigma qui permet de réduire les causes du gaspillage dans une entreprise, Jack Welch, l’un des plus célèbres dirigeants de General Electric (USA) a accompli des merveilles. En consacrant 50 % de son temps au recrutement et en attirant les meilleurs talents, il a multiplié par 30 la valeur de General Electric en 20 ans, passant de 14 milliards de dollars USD à 410 milliards de dollars USD.

Jack Welch donne 3 conseils aux managers pour recruter le bon talent à l’entretien : conduire l’entretien en équipe, ne pas se laisser convaincre par un CV mirifique et écouter au maximum le candidat. Seulement, avant d’en arriver là, il faut que vous fassiez tout le process du sourcing à partir de votre vivier de talents, la collecte des candidatures, leur gestion au quotidien…

Optimisez toutes les étapes et monitorez les résultats

Pour passer d’un centre de coût à un centre de profit, il sera vraisemblablement nécessaire d’agir un peu partout au long du process : contenu des annonces (créer de la proximité), illustration de contenus pour un maximum d’attractivité, présentation de l’entreprise, réponse à tous les candidats (en pensant à nouveau à soigner le style et le ton), réactivité dans le traitement des candidatures etc… L’idée générale est bien sûr de générer des candidatures de meilleures qualité pour passer moins de temps à les traiter et limiter le turnover (voilà déjà deux fortes économies de faites !). Avec son module site carrières en marque blanche, Cegid Digitalrecruiters vous permet d’atteindre ces objectifs rapidement.

Par ailleurs, il faut entrer dans un process itératif pour analyser l’efficacité de chacune des étapes. Là encore, Cegid Digitalrecruiters vous aide en mettant à votre disposition des informations clés que vous n’avez plus qu’à analyser afin d’établir un plan d’actions :

  • taux de qualité des candidatures reçues (nombre de candidats retenus dans un 1er round sur la totalité des candidatures reçues)
  • durée du recrutement
  • provenance des candidatures par site emploi
  • Etc.

Pour en savoir plus, téléchargez notre livre blanc “Le recrutement est un enjeu business” ou contactez nos experts pour échanger sur vos enjeux.

Donner votre avis

En commentant, vous acceptez notre politique de confidentialité

À propos de l'auteur

Hervé Solus

Cofondateur et CEO de DigitalRecruiters. Diplômé de l'Executive MBA de HEC, Hervé possède un parcours marketing digital et direction d'entreprise, qui l'a régulièrement confronté aux problématiques liées au recrutement.